Bismillâhi Rahmâni Rahîm. Al-hamdulillâhi rabbil`âlamîn . Ar-Râhmâni Rahîm. Maliki yawmi d-dîn. ‘Iyâka na`budu wa iyâka nasta`în. ‘Ihdina-s-sirâta-l-mustaqîm. Sirâta-l-ladîna an`amta `alayhim, ghayri-l-maghdubi `alayhim, wa la-d-dâllîn.

« Allahoumma salli ‘alâ Sayyidinâ Mouhammadine il fâtihi limâ oughliqa wal khâtimi limâ sabaqa nâçiril haqqi bil haqqi wal ‘hadî ilâ sirâtikal moustaqîmi wa ‘alâ âlihi haqqa qadrihi wa miqdari’il ‘adhîmi »

Parmi toutes les formules de prière sur le Prophète salallâhou `alayhi wa sallam cette appelée « Sâla-toul Fâtihi » (prière d’ouverture), sans doute parce qu’elle commence par ces termes;

« Mon Dieu, bénis notre Prophète Mohammad qui a ouvert ce qui était fermé.. » est considérée comme la meilleure de toutes. Nous donnerons quelques aperçus sur son origine et son importance, sa traduction commentée et les faveurs attachées à sa récitation.

En raison de son importance, la plupart des saints musulmans invoquent les bénédictions d’Allâh sur le Prophète par la « Sâlat-oul fâtihi ». 

 Sayyidi al Hajj Mâlik Sy radhiyallâhou ta `ala `anhou dit  dans Fâkiatou Talâb ce qui suit:   » qui connait la valeur immense de sâlat-oul fâtihi, doit pouvoir s’en contenter »

Salât-oul Fâtihi n’a pas été composée par une créature, elle émane directement d’Allâh ta `ala.  Descendue sur le Prophète sur autorisation Divine, elle fut considérée tout d’abord comme un secret. A cet égard; la tradition enseigne en effet que le Prophète salallâhou `alayhi wa sallam reçu d’Allâh trois sortes de connaissances et il lui a été ordonné de divulguer la première (la chari`a) à tous les hommes, d’enseigner la deuxième à certain seulement, et de taire la troisième. 

Par la suite Chaykh Mouhammad al-Bakrî 898H/1492-952H/1545, un grand saint qui a vécu en Egypte, entra en retraite (Khalwa) à la Kâ`ba pendant vingt ans pour demander à Allâh de lui faire connaitre la prière sur le Prophète la meilleure et la plus riche en bénédictions. Un esprits (rouh) lui présenta alors sur une tablette de lumière la sâlat-oul fâtih. 

Avec Chaykh Ahmad At-tijâniyy radhiyallâhou ta `âla `anhou, la salat-oul Fâtihi connut une grande faveur, non seulement dans la Tarîqa Tijâniyya ou sa récitation fait partie intégrante de la « wazîfa » et du lâdhim », et dans laquelle les « Muqaddam » détiennent les grands secrets. 

Il n’y a rien de plus grand que la salât-oul Fâtihi comme prière auprès d’Allâh. Le Prophète sallallâhou `alayhi wa sallam à dit que nul n’a prié sur Lui mieux que par cette prière. 

Sayyidi Chaykh Ahmad At-tijâniyy radhiyallâhou ta `âla `anhou nous dit ques’il avait révélé certaines des grâces accordées à ceux qui invoquent Allâh par une seule salât-oul fâtihi, les savants en matière religieuse auraient ordonné sa mise à mort, car toutes les prières par lesquelles on peut invoquer Allâh pour se rapprocher de Lui et satisfaire ses besoins, la salât-oul fâtihi est de loin la meilleure.

Texte tiré du kitab de Amadou Makhtar Samb.